Une rencontre prometteuse [Anya] [-18]

ça faisait juste un peu plus d'un mois que j'étais devenu chef des Boudalan et j'avais du faire face à pas mal de responsabilité. J'avais parfois des conflits à aller régler dans les villages de mon territoire. Et justement j'avais du aller me rendre à Adahy pour régler un souci dans le village.

Heureusement, c'était un petit conflit qui avait pu se résoudre très rapidement et j'avais enfin pu rentrer chez moi. J'étais parti depuis trois jours et j'étais ravi de pouvoir revenir à Qalegata. Je franchissais enfin le rempart de rocher qui protéger l'entrée de la grotte de la ville, salué par les gardes. Je descendais de Gaya et tendais les rênes à l'un des gardes.

J'avais envie de profiter un peu du marché et de pouvoir discuter avec les gens de Qalegata. J'avais beau être chef, je voulais rester proche des Boudalan. J'avançais donc dans le marché tout en me dirigeant vers mes quartiers. C'est sur le chemin que je croisais Wakiza entrain de draguer. Amuser je viens le déranger un peu, venant le taquiner un peu. J'allais reprendre mon chemin après que mon frère m'est presque envoyer balader quand je rentrais dans quelqu'un.

Je me retournais, me retrouvant face à une jeune femme que je n'avais encore pas rencontrer dans la ville.

- sorry ! ai beda don been mo careful
(Pardon ! J'aurais du faire plus attention)

ça faisait du bien de rentrer chez soi. J'étais enfin de retour à Qalegata et j'en avais profiter pour faire un tour dans la ville et surtout dans le marché. Je venais de voir mon petit frère, quand en repartant j'étais rentré dans quelqu'un. Une jeune femme qui s'excusa comme je venais de le faire.

Mais surtout je remarquais que la jeune femme n'était pas d'ici. Je ne l'avais jamais vu à Qalegata. Je l'observais, et à la voir me regarder comme ça, je me doutais que quelque chose la travaillait et j'en eu la confirmation quand elle me demanda si j'étais le chef des Boudalan. Je ris un peu en l'entendant me demander ça.

- Sha !
(Oui)

Je continuais de l'observer un sourire charmeur aux lèvres.

- Ai laik Yuma ! Can ai help yu ?
(Je suis Yuma ! Puis-je vous aider ?)

Je m'interrogeais quand même de voir une inconnu dans notre ville. Si elle était ici ce ne devait pas être pour simplement venir au marché de Qalegata et je m'interrogeais un peu de savoir pourquoi elle était ici et de quel clan elle venait.

- Would yu like me kom show yu raun the stegeda? unless your visit ste mo formal.
(Voulez vous que je vous fasse visiter la ville ? à moins que votre visite ne soit plus formelle.)

Bon faut l'avouer personnellement j'espérais qu'elle ne soit pas là pour une visite formelle et mon idée de visiter la ville n'était pas des plus innocente je le reconnais. Ben quoi, faut le connaitre, elle était canon et puis ça faisait longtemps que je n'avais pas eu une jeune femme dans mes draps.

La cheffe de guerre des Trikru ! Alors celle là je m'y attendais pas. Je levais un sourcil, un peu surpris d'avoir la visite d'une cheffe de guerre sur mon territoire. Depuis que notre Heda avait installé la Coalition, les guerres entre les clans n'étaient qu'un lointain souvenir. Voir une cheffe de guerre n'était jamais bon signe sauf si bien sûr ce n'était pas une visite formelle.

Mais quand elle continua, je fus rassurée qu'elle ne soit pas là pour une visite formelle. La guerre n'était pas la première chose que je prônais. Bien sur nous étions toujours près à nous battre si vraiment il le fallait. Nous étions toujours près à soutenir notre Heda, mais personnellement si on pouvait éviter la guerre ça m'arrangeait.

Oh bien sur je continuais les entraînements et je veillais à ce que nos guerriers soient toujours en forme. Mais après être devenu chef, j'avais continué sur la même voix que mon père en prônant la paix sur notre territoire. J'étais proche des Boudalan et j'étais respecter pour mes choix de paix.

Mais pour l'instant, le fait qu'elle ne soit pas la pour une visite formelle était une bonne chose. Mais ce qui me plaisait c'est qu'elle avait acceptée mon invitation à lui faire visiter la ville. Cela promettait d'être intéressant.

- Nice kom meet yu Anya !
(Ravi de te rencontrer Anya !)

Il était rare que de charmante inconnue comme elle vienne à Qalegata, et il faut reconnaître que forcément j'avais des idées derrière la tête.

Bien sûr je pourrais avoir qui je voulais chez les Boudalan. Beaucoup de jeune femme m'ayant déjà fait des avances. Mais honnêtement, je n'avais aucune envie de succomber à leur avance. Je savais très bien que cela compliquerait les choses s'il se passait quelque chose avec l'une des jeunes femmes de mon clan. Elle espérerait plus, une relation, voir un mariage. Sauf que tout ça n'était pas dans mes projets. S'amuser oui, plus ce n'était pas pour moi. Pas depuis Nuna.

Je commençais à m'aventurer dans les rues de la ville tout en sentant la présence d'Anya non loin de moi. Il n'y avait pas énormément de chose à voir dans Qalegata. C'était surtout une ville avec beaucoup d'habitation en dehors du grand marché. Et puis il y avait la salle du trône, et les quartiers de ma famille à coté.

- Chit ste the value gon visiting a charming wormana in oso capital?
(Que nous vaut la visite d'une charmante chef de guerre dans notre capitale ?)

Nous étions arrivé dans la salle du trône, une grande cavité où l'on pouvait voir le fauteuil du chef. Mon fauteuil actuel et qui sera ensuite au prochain chef, comme il était à mon père avant moi. C'était ici que ce passait le rituel de passage à l'âge adulte de nos jeunes. Mais aussi ici que je pouvais avoir des réunions avec les membres importants de mon clan. Selon l'occasion, nous installions simplement des fauteuils ou des tables.

- En hir em ste the throne room, finally the most important room gon oso stegeda.
(Et ici c'est la salle du trône, enfin la salle la plus importante de notre ville.)

Je me tournais finalement vers elle, un sourire aux lèvres, m'approchant d'elle à la limite de la toucher.

- Can ai do something else gon yu? kom yu...
(Je peux faire quelque chose d'autre pour toi ? avec toi...)

Les paroles de courtoisie passer, je commençais à faire visiter la ville à ma charmante inconnue. Bon c'est vrai que le tour de la ville était assez vite fait, nous n'avions pas beaucoup de choses dans la ville. Beaucoup d'habitation, et notre marché. Il y avait surtout la salle du trône et les quartiers de ma famille. Et c'était par là que je comptais bien finir la visite.

Elle répondit à ma question alors que je lui avait demandé ce qu'une charmante cheffe de guerre pouvait faire dans ma ville. Je fus assez surpris qu'elle soit là pour une amie malade. J'avais des oreilles partout dans la ville, mais je n'avais pas entendu parlé de quelqu'un de malade au point d'avoir besoin du soutien de ses proches. Sauf si on avait pas voulu que j'aille m'y rendre pour ne pas risquer que je sois malade.

- J'espère que ton amie ira mieux !

Je disais ça, bien que je savais parfaitement que lorsque l'on rendait visite à un proche comme était entrain de le faire Anya, ce n'était jamais très bon signe. Il y avait beaucoup de risque que son amie ne soit mourante et qu'il ne lui reste plus longtemps à vivre.

Je tentais de lui changer les idées en la faisant entrée dans la pièce principale de notre cité. La salle du trône, la salle qui nous servait pour beaucoup de chose, même si elle n'était pas orné de plein de décoration. Elle n'était pas recouverte d'arme ou des peaux d'animaux qu'on aurait chassé. Non, là notre était simple. La seule chose que l'on pouvait voir c'était derrière le siège du chef. Derrière celui-ci il y avait juste les armes des anciens chefs qui y avaient été accroché.

Je m'étais avancé vers Anya, continuant de la dragouiller gentillement mais je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. Peut-être qu'elle allait me rembarrer ce qui aurait été assez logique après tout, on venait juste de se rencontrer. En tant que guerrière, il savait très bien qu'elle pouvait le repousser et assez violemment si sa présence le dérangeait. Pourtant la jeune femme ne fit rien ce qui m'incita à continuer mes avances.

Je venais de lui poser une question et je m'attendais à tout. Je sentis alors les doigts d'Anya venir effleurés légèrement mon bras, mais surtout je vis son regard se diriger vers les quartiers de la famille. Elle rentrait dans mon jeu, et il était clair qu'elle avait compris mes intentions et qu'elle y répondait ce qui laissait présager un moment intense à venir.

Mon sourire s'agrandit quand elle me demanda si j'étais sur que la visite était terminée. J'approchais ma main vers sa joue et la caressais légèrement.

- Oh non ce n'est pas fini ! Mais tout le monde n'a pas le droit à une visite de cette partie de la ville.

Je m'approchais encore d'elle, l'attrapant par la taille pour la soulever dans mes bras. Elle pouvait ainsi passer ses jambes autour de ma taille. Je l'embrassais direct sauvagement la gardant plaquer contre moi tout en prenant la direction des quartiers privés et surtout de ma chambre.

Cela faisait déjà huit ans. Huit ans que Nuna était morte et huit ans que je n'avais pas ressenti la chaleur d'une femme dans mes bras. La chaleur d'une présence dans mon lit. Et là depuis que j'avais rencontré Anya, je sentais ce besoin de ressentir cette chaleur contre moi. Même pour un instant, même pour une nuit, ou plusieurs. Je savais que je n'étais pas près à avoir une femme vraiment dans ma vie. Mais je ne sais pas pourquoi mais je ne pensais pas Anya vouloir se lier pour rester bien sagement au coté d'un homme comme moi. Après tout c'était une cheffe de guerre et en tant que tel, elle avait des devoirs envers son clan, comme j'en avais envers le mien.

Arriver dans la salle du trône avec Anya, il était clair que je ne pensais qu'à une chose et le fait qu'elle me demande si j'étais sur que la visite était terminé me donna le feu vert pour aller vers elle. Je l'avais direct soulever contre moi pour l'embrasser sauvagement et je l'avais senti répondre à mon baiser, avant de sentir ses jambes se resserrer autour de ma taille. Je resserrais mes bras autour d'Anya, mes mains déjà sur ses fesses.

N'interrompant pas le baiser, j'avançais dans la salle du trône, continuant jusqu'à la porte menant au quartier de la famille. Tout ce que j'espérais c'était de ne croiser aucun de mes frangins, ni ma frangine, bien que honnêtement pour l'instant je pensais pas vraiment à eux. Non, à cet instant, je voulais juste me retrouver juste avec Anya dans ma chambre et de profiter d'un bon moment avec elle.

Je continuais donc mon chemin à travers les couloirs et finissais par franchir la porte de ma chambre. Ce n'était pas une chambre des plus somptueuses, il y avait surtout beaucoup de fourrure avec le temps qu'on pouvait avoir dans notre territoire. Les nuits pouvait être fraîche, mais c'était pire quand l'hiver était là.

Enfin aujourd'hui ma chambre serait réchauffer, et justement comme je venais d'arriver à ma chambre, j'allais jusqu'à mon lit. M'allongeant sur le lit, Anya se trouvant en dessous de moi, j'interrompais le baiser un instant. Je regardais un instant Anya dans les yeux avant de commencer à défaire son haut.

Honnêtement, je ne pensais pas au lendemain, enfin pas à cet instant. Non si j'avais choisi Anya, c'était pas pour penser à des lendemains. Ou si des lendemains où je pourrais m'amuser de nouveau avec elle. Non ce n'était pas pour me caser, et j'espérais vraiment que c'était pareil pour elle. Mais comme je le pensais, ce n'était pas avec ses obligations et les miennes que nous allions décidé de nous caser. Non que la jeune femme ne soit pas plaisante à regarder. Bien au contraire, si je l'avais choisis c'était aussi parce qu'elle était vraiment sexy et en plus pour ne rien gâcher elle était blonde. Tout à fait, mon style de femme.

Je savais bien que à cet instant elle aussi avait envie de s'amuser et je n'avais pas résister à l'emmener dans ma chambre et passer du bon temps avec elle. Alors que j'avais commencer à la déshabiller, elle enleva les lanières qui retenaient mon épée sur mon dos avant de m'enlever mon haut. Nos vêtements ayant atterris sur le sol, nos corps se rencontrèrent de nouveau. La peau de nos corps rentrant enfin en contact, les caresses s'intensifièrent, tout comme les baisers. Nos corps s'enflammant dans une danse ardente qui nous isolait du reste du monde juste pour ce moment de plaisir.

De longues et délicieuses minutes après, je sentais Anya sa tête posé sur mon épaule à effleurer du bout des doigts la marque au fer blanc que je portais sur le coeur. Une marque que Lexa notre Heda m'avait fait lorsque j'avais enfin obtenu le rang de chef des Boudalan. J'avais les yeux fermés, profitant de cet instant, profitant de la chaleur qui m'avait manquer depuis de si nombreuse années. Malgré mes yeux fermés, je caressais le corps d'Anya, profitant de la sensation de mes doigts sur chacune de ses courbes.

Elle me posa alors une question qui me fit sourire. La chose qui forcément devait nous travailler tous les deux, bien que je doutais que la cheffe de guerre soit comme les jeunes femmes de mon clan. Je savais que les jeunes femmes de mon clan auraient aimé être à sa place, mais une aventure avec l'une d'elle m'aurait conduit vers un mariage forcé dont je ne voulais surtout pas.

- Sha gon course ! fun no feelings! (Bien sur que oui ! de l'amusement pas de sentiments !)

ça faisait déjà 8 ans que je n'avais pas eu une femme dans mes bras. Pas depuis Nuna. Je ne m'étais autorisé aucun écart et là ça me faisait juste un bien fou. ça avait peut-être été totalement inconscient. Peut-être totalement fou d'avoir choisit une totale inconnue et de l'avoir direct embarquer pour une partie de sexe. Mais à cet instant je ne pensais pas à ça et je n'y avais pas vraiment penser avant non plus d'ailleurs. Anya me plaisait même si on ne pouvait pas parler d'amour, il y avait une attirance sexuelle sinon le feeling ne serait pas passer pour qu'elle arrive dans ma couche.

Enfin nous nous étions bien amusé, mais il était certain que ce n'était pas pour une longue durée tout ça. Mais au moins nous étions sur la même longueur d'onde là dessus. Nous voulions seulement de l'amusement.

C'est à regret que je la sentais s'écarter de moi et sortir des fourrures. Je la regardais se lever, ne pouvant m'empêcher de regardait son corps. Juste magnifique et sexy. Je remarquais enfin les marques de sa tribu, chose que je n'avais pas vraiment pris le temps de regarder avant. Non j'étais trop occupé à lui donner du plaisir et prendre du plaisir avec elle. Elle était entrain de se rhabiller quand je me levais enfin, venant dans son dos, je la prenais dans mes bras, posant ma tête sur son épaule.

- Ai'll tel ai guards bilaik wormana kom trikru can come kom see me. Yu can come back when yu're sorry... well gon course taim em tells me kom see me again!
(Je vais faire dire à mes gardes que la cheffe de guerre des Trikru peu venir me voir. Tu pourras revenir ainsi quand tu le souhaites... enfin bien sûr si ça te dit de me revoir !)

J'étais venu prendre Anya dans mes bras pour une dernière étreinte. Un contact doux et tendre contrairement au moment où je l'avais pris dans mes bras la première fois pour la ramener dans ma chambre. Non là c'était un instant paisible où je lui proposais de pouvoir revenir me voir quand elle le désirait.

Je ne savais pas trop ce qu'elle allait me répondre. Après tout nous nous étions laisser emporter par un moment de plaisir, sans forcément que ce soit pour recommencer. Se retournant dans mes bras, je pus voir son sourire et je fut ravis d'entendre sa réponse. Pour elle s'était un plaisir de me revoir, c'est que vraiment on était sur la même longueur d'onde. Et ça annonçait des moments intenses encore en perspective, ce qui ne pouvait que me plaire.

Elle caressa doucement ma joue juste un instant et je posais ma main sur la sienne en souriant avant de la sentir se détacher de moi. Je la regardais s'éloigner vers la porte me ramenant à la dure réalité de mon devoir.

“Don os sintaim Anya” (Bonne fin de journée Anya)

Elle était sortie et je me retrouvais de nouveau seul dans cette chambre vide de toute chaleur humaine. Je devais me ressaisir, je devais me concentrer sur les taches que j'avais à faire en tant que chef.

Deux jours étaient déjà passés depuis que j'avais fait la rencontre d'Anya. Pendant ces deux jours, je n'avais pas eu une minute à moi. Mais j'avais quand même pris le temps de prévenir mes gardes qu'Anya pouvait venir quand elle le désirait me voir. J'avais beaucoup trop de chose à régler depuis que j'étais parti dans le village d'Adahy. Partir pour un autre village pour régler des problèmes ne faisait que repousser les propres soucis que j'avais à régler à Qalegata. Enfin j'étais satisfait car le troisième jours j'avais enfin régler le plus gros des problèmes et je voulais faire une pause.

Dans l'après-midi, j'étais aller dans une salle d'entrainement à l'arrière de la salle du trône. Mingan voulait me montrer ses progrès au combat et j'étais impatient de voir ça. J'avais enlever mon haut et c'est à main nu que nous commencions à nous battre mon fils et moi. Enfin je tentais de voir où il en était, défendant principalement pour voir ses attaques

Des funérailles, c'est là que j'avais revu anya. Elle n'était donc pas parti, et j'avais supposé que la défunte était l'amie pour laquelle elle était venu dans notre ville. J'avais pu voir Anya car comme le voulait la coutume c'était moi qui allumer le bûcher permettant de libérer l'âme du défunt et son esprit protecteur. Mais voilà je n'avais fait aucun geste vers elle, même si en la revoyant j'avais vraiment eu envie de l'avoir de nouveau contre moi et sentir de nouveau sa chaleur. Mais entend que chef je devais tenir ma place. Cela aurait été irrespectueux envers la famille du défunt que j'aille voir Anya pour lui proposer qu'elle me rejoigne. Mais en plus je n'avais aucune envie que tout Qalegata apprenne que je m'amusais avec une femme d'un autre clan.

Le lendemain de la funéraille, j'avais profiter d'en avoir fini avec mes obligations pour passer un peu de temps avec mon fils. Il voulait me montrer ce qu'il avait appris et je ne pouvais pas lui refuser. Il fallait que je vois s'il faisait des progrès et s'il était en bonne voie pour le rôle qu'il devrait tenir un jour. Alors que j'étais torse nu, nous avions commencer un combat à main nu au départ. Je me contentais surtout de le regarder m'attaquer, bloquant ses attaques et évaluant les défaut de sa défense. Je me permettais de lui mettre un coup gentil quand je voyais un trou dans sa défense qui vraiment était trop flagrant.

Après le combat à main nu, Mingan prit son épée et j'attrapais un simple bâton en bois. Ce n'est pas que je sous-estimais mon fils, non c'est juste que je pouvais très bien bloqué ses attaques avec juste un bâton mais lui pourrait être blessé si j'avais une vrai épée. Nous échangions des coups, Mingan ne cessant de m'attaquer et moi arrêtant ses attaques avec le baton, lui donnant parfois un coup dans je voyais une faiblesse dans sa garde et son attaque.

ça devait faire presque une heure que l'on se battait quand je mis fin au combat.

- os nomfa ! ba yu souda ste granen your defense.
(Bien fils ! Mais il faut que tu travailles encore ta défense)

Je venais passer ma main dans les cheveux de mon fils les ébouriffant un peu.

- Yu will gon a bos gona !
(Tu deviendras un grand guerrier !)

C'est à cet instant que je la vis. Je ne sais depuis combien de temps qu'elle était là, mais Anya nous observait et un sourire s'afficha sur mes lèvres en la voyant.

- Mingan, ai don kom talk kom disha plan. Today ai teik yu choose chit yu want kom do, yu can only resume training tomorrow taim yu wish. When passing by the guards, inform em bilaik ai only wish kom be disturbed only in case gon emergency.
(Mingan, je dois parler avec cette femme. Aujourd'hui je te laisse choisir ce que tu veux faire, tu ne pourras reprendre la formation que demain si tu le souhaites. En passant près des gardes, informe les que je ne souhaite être déranger que vraiment en cas d'urgence.)

Je regardais mon fils saluer Anya avant de sortir en courant de la pièce. Je souris, il était aussi énergique que je l'étais à son âge. Je finis par m'approcher d'Anya, lui souriant.

- Ai'm glad kom see yu Anya...
(Je suis ravie de te revoir Anya)

Mingan avait bien progresser et j'étais vraiment satisfait de voir ce qu'il était capable de faire maintenant. S'il continuait son entrainement et sa formation, j'étais sur qu'il deviendrait un très bon guerrier et excellent futur chef de clan. Un jour il devrait prendre ma place et je savais qu'il en aurait la force. Il serait un très bon chef, il avait été élevé avec la même éducation que mes frères et soeur et moi.

Ce n'est que l'entraînement fini que je me rendis compte de la présence d'Anya dans les lieux. J'avais renvoyé mon fils prendre le reste de sa journée et demander aussi à ce que je ne sois pas déranger. Je comptais bien passé un peu de temps avec Anya. Je n'aurais pas été honnête en disant que je n'avais pas déjà envie de baiser avec la blonde en face de moi.

Anya était venu direct se coller à moi alors que je venais de m'avancer vers elle et je sentis direct ses lèvres prendre possession des miennes. Il ne m'en fallut pas plus pour m’enflammer et je ne résistais pas à lui déchirer son haut. Sentant déjà sa poitrine contre mon torse, je continuais de dévorer ses lèvres avec toujours autant de sauvagerie que la première fois. J'avais besoin de son contact et je ne devais pas être le seul, sinon elle ne serait pas revenu.

Je sentais déjà mon membre durcit par l'envie et je ne résistais pas à défaire son pantalon, le faisant glisser le long de ses cuisses tout en délaissant sa bouche pour embrasser son cou et ses seins. Ce n'est que quand elle fut enfin débarrasser de son pantalon que j'ouvris le mien. L'embrassant de nouveau sauvagement, je la soulevais contre moi, la plaquant contre le mur en entrant en elle.

Anya ! Je ne la connaissais que si peu. Je ne connaissais que son rang en faite. Je ne savais qu'une chose qu'elle était cheffe de guerre du clan Trikru. Non, je ne connaissais rien de plus d'elle. Non, je connaissais plus son corps. Son corps qui avait danser dans une danse endiablée pendant quelque heures. Un moment que nous avions passé ensemble il y a quelques jours.

Peut-être que je devrais prendre le temps de parlé avec elle. Oui j'aurais du prendre la peine de faire un peu plus connaissance avec elle. Pourtant dès que je l'avais revu, dès que j'avais croisé son regard, dès qu'elle s'avança vers moi et m'embrassa, je n'avais plus qu'une envie c'était de la baiser.

J'avais fait demandé à être tranquille et s'était bien pour une bonne raison, pour passé un moment seul avec elle. Enfin plus d'un moment en faite, j'espérais bien que ce petit tête à tête dure quand même un certain temps. J'avais aucune envie de juste tirer mon coup et qu'elle se barre une nouvelle fois. Non j'avais bien l'intention de la garder un peu pour moi, la journée était encore longue.

Bon c'est vrai, j'avais un peu jouer les sauvages, dès qu'elle m'avait embrassé, je m'étais embrasé et je n'avais pas résister à l'envie de sentir son corps. J'avais déchiré son haut sans ménagement. Sentant aussitôt sa poitrine contre mon torse. Le désir de la chair était plus fort que tout. Sentir de nouveau la chaleur de son corps contre le mien. Me sentir encore en elle. Elle caressa mon membre déjà bien tendu par le désir, et je n'attendis pas longtemps avant de la libérer de son pantalon pour venir la prendre sauvagement conte le mur. Alors qu'un gémissement franchit ses lèvres, je commençais à lui donner des coups de reins, allant de plus fort et vite en elle. Plus rien ne comptait, juste le plaisir que je ressentais et que je lui donnais à cet instant.

Notre moment particulier s'arrêta au moment où je laissais échapper un grognement roque dans un dernier coup de rein. Je l'avais sentis jouir et c'était ce qui m'avait fait venir, quand je l'avais senti se contracter sur mon membre. Je gardais toujours la jeune femme dans mes bras, même si je n'étais plus en elle. je caressais un instant son visage, avant de l'embrasser. Je la regardais de nouveau avec un sourire coquin sur les lèvres.

- Si on allait continué ça dans un endroit plus adapté...

Je la déposais enfin, rattachant mon pantalon et attendant qu'elle renfile le sien. Lui tendant la main pour l'emmener à ma chambre.

Putain ce que je pouvais aimer baiser avec elle. Baiser, il n'y avait pas d'autres mots, c'était juste ça entre nous. Après tout, nous ne nous connaissions pas plus que ça. Nous ne connaissions rien l'un de l'autre en dehors de nos noms et nos rangs et pour l'instant, c'était peut-être la seule chose que l'on voulait savoir. Après tout, c'était surtout nos corps qui avaient réagi l'un à l'autre.

Comme la première fois, dès que l'on s'était vu, je n'avais pas résisté à la prendre directement après l'avoir vu. Nos corps dansant l'un avec l'autre jusqu'à atteindre la jouissance dont nous avions besoin. Je voyais bien dans le regard d'Anya le désir qui y brûlait encore. Je dois reconnaître que j'en avais tout autant envie et c'est bien pour ça que je lui avais tendu la main pour l'entraîner dans ma chambre.

Je la regardais enfiler mon tee-shirt en souriant de plus belle. Je me mis à rire en l'entendant me dire que je n'avais qu'à pas déchirer son haut, mais surtout que ce n'avait pas été déplaisant.

- T'inquiètes, j'irais dans la chambre de Kachina tout à l'heure pour te trouver un autre haut. Elle doit bien avoir un truc qui tira.

Quand enfin elle me prit la main, nous allions alors dans ma chambre. Je fus un peu surpris qu'elle me lâche la main dans le couloir, bien que ce n'était pas très surprenant si on me voyait tenir la main d'une jeune femme, les rumeurs iraient vite. Enfin, en même temps, nous n'avions pas été discrets.

Arrivé dans ma chambre, je pensais pouvoir de nouveau remettre ça, mais très vite elle s'assit sur le lit, prenant un air sérieux. Je fus surpris sur le coup surtout par sa question. Enfin jusqu'à ce que je repense à Mingan. Bien sûr, elle avait vu mon fils. Peut-être s'imaginait-elle que je m'amusais avec les femmes tout en étant marier. Je viens alors m'asseoir sur le lit, la regardant et lui souriant.

- Non, je n'ai personne dans ma vie ! Enfin, plus exactement, je n'ai plus personne. Ma femme... La mère de Mingan est morte il y a déjà plusieurs années. Et toi ?

Si nous avions passé un bon moment Anya et moi plusieurs fois depuis que nous nous étions rencontrés quelques jours plus tôt, il était vrai que je ne connaissais pratiquement rien de la jeune femme. C'était donc sans vraiment grande surprise que je la vis s'installer sur mon lit à peine nous avions franchis la porte de ma chambre et prendre un air sérieux pour entamer la conversation. Sa question était assez logique, car après tout, elle avait vu mon fils et il aurait été logique que moi, chef des Boudalan, je sois accompagné d'une charmante épouse à mes côtés. Mais si cela avait vraiment été le cas, jamais je ne me serais autorisé à aller voir ailleurs. Je lui avait donc expliquer que ma femme, la mère de Mingan était morte il y a plusieurs années. Cela restait une blessure ouverte qui aurait toujours du mal à se refermer, mais le temps estompait un peu la douleur malgré tout.

Finalement pousser par la curiosité, je lui avais retourné la question et je n'attendis pas très longtemps avec qu'elle ne se confît à moi et m'avoue qu'elle aussi n'avait personne dans sa vie. Enfin, il y avait bien eu quelqu'un, mais qui avait perdu la vie comme moi, j'avais perdu ma femme.

- Azgeda aura fait souffrir bien des gens, nous portons tous les deux le même deuil. Nuna est également morte lors d'une bataille contre Azgeda.

Suite à notre confession, la discussion continua un petit moment, nous permettant d'apprendre à nous découvrir un peu. Mais juste un peu, car honnêtement, la jeune femme me plaisait beaucoup et je ne me retiens pas longtemps avant de l'embrasser de nouveau sauvagement pour l'allonger dans mon lit et reprendre les activités que nous avions eu déjà plusieurs fois ensemble.