Au lendemain de l’Apocalypse Nucléaire, la Terre n’est pas aussi vide qu’on pourrait le croire ! Conçu spécialement pour The 100 : New Earth, ce bestiaire rassemble sur un même sujet une description des créatures « officielles » de la série, mais aussi quelques adaptations s’accordant avec l’univers. Si vous souhaitez pimenter votre jeu, n’hésitez pas à lancer le dé « Apparition Aléatoire » qui fera aléatoirement apparaître une créature dans votre RP …
Dernière édition par The Ark le Ven 1 Sep - 17:47, édité 1 fois
The Ark
MAÎTRE DE JEU - PNJ
On the Ground there is no Law
INFORMATIONS
Age : 107 Nb de Messages : 463
En savoir +
Sujet: Re: Le Bestiaire Ven 1 Sep - 17:49
Gorille des Montagnes
(Pauna en Trigedasleng)
Agressivité : ★★★★☆ Rareté : ★★★☆☆ Zone : Forêt, alentours du Zoo Désaffecté
Les Gorilles des montagnes étaient à l'origine des animaux de zoo. Dès lors des catastrophes nucléaires, ces endroits ont été délaissé laissant ces animaux à la merci de ce monde. Tandis que d'autres races d'animaux n'ont pas survécu, les Gorilles, eux, se sont parfaitement bien adaptés à ce nouvel environnement montagneux et forestier. Rare est d'en croiser dans les bois, car bien que leur nombre de ne cesse de croître, les Natifs savent où les trouver: dans les environs du zoo désaffecté là où ils ont élu refuge.
Leur régime alimentaire a beaucoup changé et l'évolution a fait que ces primates sont désormais carnivores. Ils ne sont pas de très bons chasseurs mais de part leur violence et leurs connaissances du terrain, ils sont capables de tuer plusieurs sortes d'animaux, allant du lapin jusqu'à l'élan en passant par les êtres humains. Ils sont solitaires et ne se retrouvent qu'au printemps lorsqu'il est temps de procréer. Bien que les femmes soient plus calmes, les mâles eux, sont prêts à défendre leur territoire de tout intrus. Malheur à vous si vous pénétrez sur ses terres. S'il vous piste de par votre odeur, il est capable de vous poursuivre plusieurs heures durant. Vous pourrez néanmoins trahir sa présence par les cris tonitruants qui résonnent sur des kilomètres à la ronde.
Papillon Luminescent
(Lottaun en Trigedasleng)
Agressivité : ☆☆☆☆☆ Rareté : ★☆☆☆☆ Zone : Forêt
D'abord chenilles, ces dernières ayant survécu à d'énormes taux de radioactivité, ont développé des métamorphoses une fois dans leur chrysalide. Le processus naturel fut perturbé et ainsi, en sortant de leur cocon, étaient nés les premiers papillons luminescents. Ces insectes ont donc dû survivre au mieux dans cet environnement hostile et pour ne pas vouer leur espèce à la disparition ont dû s'adapter. Entre le moment où les chenilles sortent de leur œuf et l'instant où se termine la croissance en chrysalide se déroule une année entière. Les chenilles ne sont pas luminescentes, elles développent ce talent à l'intérieur du cocon. Les papillons éclosent durant les mois d'automnes, généralement en octobre, et ne vivent que 48 heures. Assez pour se reproduire, pondre de nouveaux œufs, puis mourir. Une fois mort, le papillon perd sa luminescence. Ainsi, dans les forêts Trikru d'automnes, les papillons se retrouvent parfois par milliers et ce spectacle vaut clairement le détour.
Il ne faut cependant jamais toucher un de ces papillons. Non seulement parce qu'ils restent fragiles mais également parce qu'ils ont un taux de radioactivité supérieur à ce que les humains peuvent supporter. Cela doit rester un spectacle pour les yeux...
Mange-Corps
(Korpsita en Trigedasleng)
Agressivité : ☆☆☆☆☆ Rareté : ★★☆☆☆ Zone : Carcasse/Cadavre
Particulièrement connus des Natifs, le Mange-Corps est un papillon charognard qui vit et se nourrit des carcasses. Là où se trouve des Mange-Corps se trouve automatiquement un cadavre plus ou moins frais. Ces papillons ne sont pas agressifs ni dangereux, mais ils sont rarement signes de bon augure. Ils mangent les chairs en putréfactions et y pondent leurs œufs. Les chenilles grandissent et se nourrissent du cadavre, avant de finalement se transformer en papillon à leur tour. Les chenilles sont une excellente source de protéines pour les voyageurs affamés. D’une envergure d’environ 6cm, on les trouve partout, exceptés dans les zone très sèches (Zone Morte) ou trop froides (nord d’Azgeda).
Cerf Bicéphale
(Bishtag en Trigedasleng)
Agressivité : ★☆☆☆☆ Rareté : ★★☆☆☆ Zone : Forêt
Le Cerf Bicéphale (également présent sous sa forme femelle, la Biche Bicéphale (Bishdau en Trigedaslend)) est un animal relativement craintif, mais qu’il ne faut pas sous-estimer. Si les plus jeunes fuient devant le danger, les mâles plus âgés, eux, n’hésitent pas à défendre leur territoire. L’âge d’un Bishtag se définis en fonction du développement de ses ramures : plus ses ramures sont grandes, plus le mâle est âgé et, de ce fait, potentiellement dangereux. Les femelles, quant à elles, sont dénuées de toute agressivité, à moins qu’elles ne soient accompagnées de leur faon, qu’elles sont capables de défendre au péril de leur vie s’il le faut.
Tous les cerfs et toutes les biches de la région n’ont pas mutés comme l’a fait le Cerf Bicéphale : la plupart des individus sont normaux et sains. Les Natifs ne chassent pas et ne mangent pas les Bishtag (ils considèrent que leur viande est impure et non comestible), qui reste un animal relativement rare. Comme tous les animaux mutants, le Cerf Bicéphale se retrouve plus fréquemment dans les zones à radioactivité élevée.
Maladeuse
(Siker en Trigedasleng)
Agressivité : ★★☆☆☆ Rareté : ★☆☆☆☆ Zone : Partout
Les Maladeuses sont une espèce de mouches mutantes. Généralement grosses comme des noisettes, elles se déplacent en essaim de plusieurs dizaines d’individus et se nourrissent de cadavres et de charognes. Les Maladeuses ne sont pas dangereuses en soit : elles n’ont pas de dard ni de venin, mais ont la capacité de transporter systématiquement sur elle des maladies en tout genre, plus ou moins mortelles. Chaque virus qu’elles transportent se transmettent par contact aux autres individus : lorsqu’une mouche obtient une maladie, elle le transmet à toutes celles de son groupe. Leur technique de chasse est très simple : l’essaim s’en prend à un individu et, après lui avoir transmis leur maladie, attend que l’individu succombent à l’affection provoquée par le virus transmis. Elles se nourrissent ensuite de son cadavre, y pondent leurs œufs et repartent à la recherche d’une autre proie.
Les maladies transportées par les Maladeuses sont variables : elles ne peuvent héberger qu’un seul virus à la fois, qui est à chaque fois remplacé par un virus plus fort (et donc plus dangereux et mortel).
Les Maladeuses sont extrêmement résistantes aux virus, pour ne pas dire immunisées : leur métabolisme est capable de se soigner de n’importe quelle maladie et, de ce fait, d’y résister et de survivre. Une Maladeuse met quelques jours à se débarrasser de son virus, mais ces mouches vivant en essaim, il y en a toujours une pour redonner le virus du groupe. Cette capacité à se soigner de n’importe quelle maladie font des Maladeuses l’un des meilleurs remèdes actuellement présents sur Terre : il suffit d’en capturer une, de l’isoler et d’attendre que son virus disparaisse. Lorsque la mouche est revenue saine, les guérisseurs la broie l’utilisent pour créer des remèdes sous forme de potions.
Ours Enragé
(Wanbringa en Trigedasleng)
Agressivité : ★★★★★ Rareté : ★★★★☆ Zone : Zones reculées, forêt
Ces ours, pas si différents des ours qui vivaient dans la région avant les bombardements, ont la particularité de ne pas avoir de fourrure, ce qui les rend extrêmement impressionnants. Le Wanbringa est probablement l’animal de la région le plus à craindre : extrêmement agressif, il véhicule une maladie particulièrement dangereuse, la rage, à laquelle il a appris à résister au fur et à mesure des années.
Leurs ancêtres attrapèrent la rage et, Dieu seul sait comment, parvinrent à y résister : ils transmirent par la suite à leurs descendants cette immunité en même temps que la maladie, qui finit par fusionner avec leurs gènes pour finalement créer ces monstres vivants. La nature et la radioactivité ayant fait les choses bien, la rage dont sont porteurs ce type d’ours ne se transmet plus que par les gènes (une morsure d’ours ne vous donnera pas la rage) … cependant, une morsure ou une griffure de ses ours provoque de graves infections qui engendrent la mort dans 90% des cas.
Vifs et résistants, leur peau est extrêmement épaisse, ce qui les rend très difficile à tuer : elle est quasiment impossible à transpercer (les flèches et les balles n’atteignent l’animal qu’en surface par exemple). La peau du Wanbringa est également résistante au Brouillard Acide du Mt Weather : lorsque le Voile se lève, l’ours se replis sur lui-même de manière à inspirer le moins gaz possible … il ne lui reste alors plus qu’à attendre que la tempête passe.
Fort heureusement, ces ours se font de plus en plus rares : la plupart des Natifs les tuent lorsqu’ils sont petits. Tuer un Wanbringa (littéralement Porteur-de-Mort en Trigedasleng) adulte est l’un des exploits les plus reconnu chez les Natifs.
Baleinard
(Sibist en Trigedasleng)
Agressivité : Variable (Les adultes sont plus agressifs que les jeunes) Rareté : Variable (Les adultes sont beaucoup plus rares que les jeunes) Zone : Variable (mer, court d’eau, marais, parfois sur terre)
Le Baleinard est un animal amphibien, capable de se mouvoir aussi bien dans l’eau que sur terre, du moins une fois adulte.
Les Baleinards adultes sont avant tout des créatures marines, vivant dans les mers et les océans proches des côtes. Plus à l’aise dans l’eau que sur terre, où il ne peut pas rester plus de 30 minutes (sa peau ayant constamment besoin d’être hydratée), le Baleinard remonte rarement en surface, ce qui fait de lui une créature relativement rare. Seules les femelles, une fois gestantes, remontent les cours d’eau pour y pondre leurs œufs en eau douce (leurs pattes leur sont alors très utiles) avant de finalement retourner en mer. Les petits se développent alors dans des petits cours d’eau où ils sont livrés à eux-mêmes. Jeunes, les Baleinards ressemblent à des anguilles et vivent exclusivement dans l’eau … ce n’est que lorsque leurs pattes apparaissent qu’ils commencent à s’aventurer sur terre : c’est à ce moment-là qu’ils deviennent adultes et qu’ils partent rejoindre la mer.
Les Natifs ont pour habitude de pêcher et de manger les jeunes Baleinards. Si les jeunes Baleinard sont relativement inoffensifs (ils chassent et attaquent mais restent relativement craintifs), les adultes sont plus dangereux. De la taille d’une vache une fois adulte (la queue non comprise) ils sont capables d’emporter un homme de taille moyenne, notamment grâce à leur poison paralysant sécrété par leur salive.
Anecdotes … C’est un jeune Baleinard qui a attaqué Octavia dans la Saison 1. Dans la Saison 3, Kane goûte du Baleinard à son arrivée à Polis.
Hyène Nue
(Heilhount en Trigedasleng)
Agressivité : ★★★☆☆ Rareté : ★★☆☆☆ Zone : Désert, Zone Morte
Véritables charognardes du désert, les Hyènes Nues arpentent les zones arides à la recherche de proies faibles et déjà mal en point. A l’état sauvage, les Hyènes Nues vivent en meute d’une dizaine d’individus, ce qui leur permettent généralement d’avoir le dessus lorsqu’elles s’en prennent à quelque chose … ou à quelqu’un. Agressives et téméraires lorsqu’elles sont en bande (l’effet de meute les stimule), elles sont beaucoup moins vaillantes isolées, ce qui ne les empêche pas de rester dangereuses, en particulier lorsqu’elles se sentent acculées. Incroyablement résistantes et tenaces, elles peuvent rester des jours sans boire ni manger.
Domestiquées (notamment par les Sankru et les Ingranrona), elles deviennent des compagnons extrêmement loyaux et fidèles, si tant est que leur maître parvienne à s’en faire respecter. Les Natifs du Clan du Désert et les Cavaliers des Plaines les utilisent pour garder leurs caravanes, leurs tentes, mais également pour chasser.
Fourmi Rousse
(Antheil en Trigedasleng)
Agressivité : ★★☆☆☆ Rareté : ★★☆☆☆ Zone : Forêt de Feu (Terres Trishana)
Inconnues des terres Trikru, les fourmis rousses sont une particularité des Terre de l’Ouest, connue pour sa célèbre Forêt de Feu, une immense forêt au feuillage rouge/orangé. Cette forêt, qui représente 80% du territoire des Trishana, s’étend à perte de vu. Plus qu’ailleurs, la radioactivité a considérablement modifié la biodiversité, rendant la Forêt de Feu peu propice à la survie. Beaucoup plus dense et étouffante que les autres forêt, l’air qui s’y trouve est suffoquant et toxique pour ceux qui n’y sont pas habitué : à termes, l’air provoque de terribles hallucinations.
Cette toxicité est due à la présence des fourmis dans la forêt : les fourmis rousses secrètent un gaz qui, à l’état pur, est extrêmement inflammable. Muni de micro poils sur le bout de leurs deux premières pattes avant, il leur suffit de les frotter l’une contre l’autre pour y mettre le feu (le frottement des pattes créant de l’électricité statique). Particulièrement efficace dans leur galerie souterraine (où le gaz est presque à l’état pur), il leur arrive parfois de mettre le feu à la surface, notamment lors de la présence d’ennemis. L’oxygène étant rare au cœur de la Forêt de Feu, les incendies perpétrés par les fourmis ne durent jamais longtemps, mais ils ne participent pas à la respirabilité de l’air. De par leur spécificité, les fourmilières dans lesquelles vivent les fourmis rousses ressemblent à un gigantesque tas de cendres fumant.
Longue de 5cm, les fourmis rousses ne sont pas naturellement agressives, mais elles se défendront si elles se sentent agressées et/ou menacées. Véritable charognardes, elles se nourrissent des cadavres trouvés dans la forêt (généralement les corps de ceux qui se sont perdus en tentant de traverser la forêt) qu’elles transportent jusqu’à la fourmilière. Prenez garde à ne pas trop vous approcher des fourmilières, car les fourmis-soldates auraient tôt fait de vous faire déguerpir !
Guêpe Tueuse
(Blakvasp en Trigedasleng)
Agressivité : ★★★☆☆ Rareté : ★★☆☆☆ Zone : Forêt
Résultat d’un siècle de mutation génétique dû à la radioactivité, les guêpes tueuses ont remplacées les guêpes d’avant l’apocalypse nucléaire, qui ont disparues pour laisser place à ces guêpes mutantes. Relativement belliqueuses – en particulier lorsque leur nid est menacé – elles restent, fort heureusement, assez rares : elles construisent généralement leur nid en hauteur, dans les arbres, et se nourrissent de cadavres qu’elles trouvent çà et là, chassant le plus souvent les maladeuses (le combat aérien est alors fascinant).
Longues d’environ 5cm, leurs piqûres peuvent causer de lourds dégâts, allant de la simple douleur à la mort par arrêt cardiaque et/ou asphyxie : les piqûres des guêpes tueuses provoquent des gonflements ainsi que de puissantes hallucinations, qui peuvent durer plusieurs heures. Elles ont, sur la tête, de puissantes pinces (semblable à celles des scarabées) qui leur permet de transporter leur nourriture jusqu’au nid. Les Natifs utilisent souvent leur venin pour empoisonner leurs armes.
Libétique
(Drakito en Trigedasleng)
Agressivité : ★★★★☆ Rareté : ★☆☆☆☆ Zone : Marais, zones humides
Véritable fléau des marais, les libétiques ont remplacé les moustiques dans les marais et les lieux humides. Longs d’environ 3 cm, ils s‘accrochent à la peau de leur victimes grâce à leur queue et y restent pendu jusqu’à être gavés de sang. Particulièrement coriaces et difficiles à retirer une fois accrochés, un essaim de libétiques est capable de pomper un cerf voire même un cheval en moins d’une journée. Ils sont porteurs de maladies et véhiculent des virus, mais sont parfois utilisés comme remède par les guérisseurs, notamment pour drainer les poisons les plus virulent. Particulièrement agressifs, ils s’attaquent au moindre être vivant qu’ils croisent.
Loups Sauvages
(Volf en Trigedasleng)
Agressivité : ★★★☆☆ Rareté : ★★★☆☆ Zone : Partout (sauf Forêt de Feu et Zone Morte)
De tout temps, les loups ont toujours foulé les vastes étendues de l’Amérique et au lendemain de l’apocalypse nucléaire, les choses n’ont pas changé. Tout droit venus du nord, en 100 ans les loups ont su reprendre possession des Etats-Unis, la Virginie et ses alentours ne faisant pas exception à la règle. S’ils restent généralement éloignés des habitations, prenez-garde aux meutes qui rôdent dans les forêts profondes.
Les loups ont connu peu de modification génétique. Certains sont tout à fait normaux, quant d’autres sont un peu plus grands que la norme. Leur pelage a su s’adapter à leur environnement : ils sont blancs et grand dans le nord (Azgeda) et plutôt petit, bruns voir noirs partout ailleurs (en forêt principalement). Ils craignent les hommes, mais ils n’hésiteront pas à s’attaquer à un individu seul, voir à un petit groupe s’ils sont suffisamment nombreux.
Poisson Carnassier
(Cuta en Trigedasleng)
Agressivité : ★★★☆☆ Rareté : ★★★☆☆ Zone : Eaux profondes
Les poissons carnassiers se retrouvent un peu partout dans les rivières et les étendues d’eau douce. Véritable piranha, ils s’attaquent à tout ce qui a le malheur de mettre les pieds ou les pattes dans l’eau. Les Cuta sont un fléau car une fois installés dans une zone, il est très difficile de les y déloger. Leur chair n’est pas comestible et ils mangent toutes les autres espèces de la zone, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. Espèce nomade, les bancs de poissons carnassiers se déplacent une fois le territoire vidé de toutes ses ressources ; on ne les trouve que dans les étendues d’eau profondes. Généralement longs d’une trentaine de centimètres, certains spécimens peuvent atteindre 50 cm.
Leurs écailles leur font office d’armure, si bien qu’ils sont assez coriaces à neutraliser. Les Wanbringa et les Baleinards raffolent de leur chair, mais rares sont les créatures en pouvoir en venir à bout. Les flèches natives transpercent rarement leur armure, mais un coup de lance bien placé peut les embrocher.
Élan Géant
(Megaceros en Trigedasleng)
Agressivité : ★☆☆☆☆ Rareté : ★★★★★ Zone : La Vallée, Forêt de Feu
Les Mégacéros sont des élans que la radioactivité, contrairement aux autres espèces, a fait régressé : plutôt que d’évoluer, ces élans sont redevenus comme ils étaient il y a des milliers d’années. Extrêmement rares, ils peuvent faire jusqu’à 2 mètres au garrot et une hauteur totale de 3,50 mètres. Leur particularité la plus notable est leurs bois impressionnants (uniquement pour les mâles) qui, au fil du temps, les ont forcés à quitter le couvert des sous-bois pour les plaines plus dégagées. Chassés à la fois par les hommes et les prédateurs, les Mégacéros ont finalement trouvé refuge dans la Vallée, mais quelques individus traînent encore dans certaines forêts les plus reculées où les arbres sont hauts et les prédateurs rares (la Forêt de Feu par exemple).
Cette espèce est longtemps restée inconnue des Natifs, qui l’ont nommé en consultant par hasard une encyclopédie des espèces préhistoriques datant d’avant l’apocalypse. De par leur rareté, ils sont sacrés pour les Natifs : selon eux, les Mégacéros seraient à ce jour la seule espèce à avoir survécu, au même titre que l’homme, à l’Ere Glaciaire (Praimbliza) et à l’Apocalypse Nucléaire (Praimfaya), les deux vagues mortelles qui, selon certaines croyances natives, ont détruit la Terre. Croiser un Mégacéros porte chance selon les Natifs, qui les considère comme une sorte de divinité.
Élan Blanc
(Nimmaras en Trigedasleng)
Agressivité : ★☆☆☆☆ Rareté : ★★★★★ Zone : La Vallée, Forêt de Feu
Tout aussi rares que les Mégacéros si ce n’est plus, les Nimmerais (Nimmaras au singulier) sont des élans blancs particulièrement craintifs, dont l’apparition est synonyme de paix selon certaines croyances natives. Les Nimmerais doivent leur nom à un vieux récit datant de bien avant l’apocalypse. Tout comme les Mégacéros, les Nimmerais sont sacrés pour la plupart des natifs. Après l’apocalypse nucléaire, les élans canadiens migrèrent jusqu’aux Etats-Unis pour s’établir sur ce nouveau territoire déserté par l’homme. Ils prospérèrent, notamment, dans la Vallée, pour finalement se disperser un peu partout sur le territoire. Les Nimmerais sont ni plus ni moins que des élans albinos : absolument inoffensifs, leur apparition reste un spectacle rare et généralement apprécié par ceux qui ont la chance d’en être témoin.
Le Claqueur est un poisson commun d’eau douce, pêché pour sa chair particulièrement goûteuse. Ce poisson doit son nom au bruit qu’il fait lorsqu’il chasse : le Claqueur se nourrit principalement d’insectes qu’il capture à la surface de l’eau. Pour cela, il se précipite à la surface et attrape avec ses longues dents les mouches et autres insectes ayant eu le malheur de tomber dans l’eau. Long d’une trentaine de centimètres, le Claqueur est inoffensif pour l’être humain, qu’il soit natif de la terre ou de l’espace ; ses dents sont d’ailleurs très fines et fragiles. Particulièrement rapide et musculeux, ce poisson est le met favoris des Cuta, les poissons carnassiers. Pour leur échapper, ils sont capables de sortir de l’eau et d’évoluer quelques minutes sur la terre ferme grâce à leurs nageoires puissantes … ce qui les rend vulnérables aux autres prédateurs. C’est d’ailleurs comme ça que les Natifs les pêchent : ils acculent les poissons grâce à des filets, les forçant à les faire sortir de l’eau et n’ont alors plus qu’à les ramasser.
Criquet des Caves
(Krikeiv en Trigedasleng)
Agressivité : ★☆☆☆☆ Rareté : ★★☆☆☆ Zone : Zone Morte
Le Criquet des Caves est un insecte des zones désertiques se nourrissant des carcasses qu’il trouve. Il mange d’abord les chairs puis la moelle osseuse contenues dans les petits os, qu’il brise à l’aide de ses mandibules puissantes. Ce criquet se trouve aussi bien au milieu du désert que dans les caves les plus profondes, pour peu qu’il y ait des cadavres non loin. Le Criquet des Caves se déplace en nuée, volant parfois sur plusieurs kilomètres pour trouver de quoi se nourrir.
A l’aide de sa corne, il creuse dans le sable pour y pondre ses œufs, qui une fois éclos doivent trouver leur chemin à la surface. Ils sont généralement inoffensifs pour les créatures vivantes, mais en cas de famine extrême, ils leur arrivent de s’attaquer à des bêtes encore vivantes … voir même à des hommes s’ils n’ont que cela à se mettre sous la dent.
Les Marshrats sont les anciens rats d'égouts ayant évolués. Ils aiment maintenant vivre dans les marais. Ils sont d'une hauteur et largeur équivalentes à un loup. Agiles et rapides, ils attaquent en meute.
Ce sont des charognards, ils mangent tout ce qui leur tombent sous les griffes, avec une préférence pour les animaux morts. Mais ils n'hésitent pas à attaquer n'importe quel animal se trouvant à leur portée. Les humains ne faisant pas exception, il ne faut surtout pas se retrouver en face de ce groupe de rats incontrôlable et agressif.
Ils ne sont cependant pas invulnérables et une lance ou une flèche peut tuer l'animal sur le coup. La mort de l'un des leurs ne les affecte pas du tout et peut au contraire être un très bon moyen pour prendre la fuite. Le sang attirant ces charognards, ils préfèrent s'attaquer à l'un des leurs blessé qu'à leur ancienne proie.
Le Bestiaire
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum