Feuille de Personnage Station/Nation: Trikru (Peuple des Arbres) Casier Judiciaire/Méfaits: Métier/Rang: Commandante de la Coalition - Heda
Sujet: Déluge w/Ankara Mar 13 Juin - 22:33
Date du RP / Repère Chronologique : Mai 2145 - Une semaine après la mort de Costia
DélugeLexa & AnkaraI am not the only traveler who has not repaid his debt. I've been searching for a trail to follow again. Take me back to the night we met. (Add it up → Shawn Mendes)
Polis, 2145
Une éprouvante journée venait de se terminer. Une journée de plus sans toi. Une journée de plus où le vide m'envahissait. Un vide qui n'avait pas de fin, qui emplissait mon coeur, mon âme, dès que la solitude me gagnait. Dès que je me retrouvais dans cette chambre, si calme, sans chaleur, sans présence, telle que tu l'occupais autrefois. En franchissant le pas de la porte, à chaque fois, j'ose espérer que tu sois là, mon esprit se le permet et chaque fois, mon coeur se serre un peu plus. Oui, je souffre. Non, je ne le montre pas. A personne. Personne n'a besoin de savoir à quel point tu me manques. Nia a voulu m'atteindre, elle aurait voulu m'atteindre en découvrant mes secrets. Mais rien ne me fait plus mal de te savoir partie. M'aimer t'avait mise dans un tel danger. Chaque jour, tu risquais ta vie à mes côtés. Tu connaissais les risques. Tu les avais accepté et ensemble, nous nous battions. Tu me donnais la force de vaincre. Mais là, au beau milieu de cette guerre contre la Nation des Glaces, j'ai l'impression d'avoir perdu mon guide. Sans toi, je ne retrouve plus le Nord, car mon esprit me ramène sans cesse vers toi et non contre les plans qui devraient mener mon clan à la victoire. Tu me manques Costia. Chaque jour un peu plus. Voilà une semaine que l'on m'a livré ta mort et avec elle, son lot de tristesse. Je me suis changée en ma robe de nuit, légère et douce. Je fais le tour de ma chambre, allumant tour à tour chaque bougie, éclairant chacune d'elle la salle d'une réconfortante lumière à travers ces ténèbres qui tentaient de me conquérir, autant physiquement que littéralement parlant. C'était un éternel combat que je menais face à moi même, à ces terribles souvenirs qui me submergeaient. En ces bougies, j'y trouvais une agréable quiétude qui permettait d'éclairer mon sombre chemin. Alors je me prends place sur les sièges au centre de la pièce, tout entourée de longues cierges. Je croise les jambes, ferme les yeux. J'espère trouver en la Flamme le réconfort, le guide, l'espoir que j'avais perdu. J'espérais réellement que les commandants des temps passés puissent m'aider à surpasser cette épreuve, ainsi je leur prouverais que j'étais digne moi aussi de me relever et d'en revenir plus forte, pour vaincre.
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Sujet: Re: Déluge w/Ankara Mar 13 Juin - 23:53
Ankara a écrit:
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La nouvelle était parvenue à mes oreilles comme à celles des proches de Heda. Costia était morte de la main de la reine Nia de Azgeda. Selon les dires, sa tête aurait été envoyée à Lexa. Cette fameuse reine était d'un cruauté sans pareil mais sur Terre, tous les coups sont permis malheureusement. Si j'avais présenté mes condoléances à Heda, je n'étais pas revenue la voir. J'ignore ce que c'est d'aimer une personne très fort. Mais ce dont je me doute, c'est que lorsque l'on est blessée au plus profond de soi, voir les autres est un calvaire. Surtout lorsque l'on porte sur ses épaules le poids de la Flamme et d'une coalition. Je me doute aussi que la solitude est capable d'aider à la guérison. Mais j'en étais beaucoup moins sûre. En cette soirée, j'avais décidé de lui rendre visite. De voir son état, de tenter de lui remonter le morale ou simplement de lui offrir une présence. J'avais chevauchée toute la journée pour revenir à Polis. J'avais été appelée à Kapastelt et je comptais bien voir Lexa. Je n'avais pas connue Costia, mais je savais très bien d'où elle venait. Je connaissais ses origines. Azgeda paierait chère, Nia paierait chère son acte de provocation. Une fois arrivée à Polis, je laissais Nyrne dans une stalle puis me rendait à la tour. Je saluais les gardes puis entrais dans l'ascenseur tiré par des natifs. Le temps de la montée, je me pinçais les lèvres en imaginant l'état de Heda dans sa vie privée. Elle devait être mal... J'étais vêtue d'une tenue simple en cuir robuste. J'avais laissé mon bouclier et ma cape en fourrure dans ma petite demeure. Inutile de s'encombrer. Mes cheveux dorés étaient relâchés sur mes épaules. Une fois arrivée en haut de la tour, je sortais de l'ascenseur puis me présentais devant les gardes. Eux, je ne les connaissais pas, peut-être venaient-ils d'un autre clan ? Je remarquais que la sécurité avait tout de même été renforcée. « Ai laik Ankara kom Louweda Kliron. Hedagona kom Polis. » L'un d'eux hocha la tête puis ouvrit la première porte. Une fois entre les deux, je toquais à la seconde porte, l'entre ouvrant doucement. « Heda ? » Aucune réponse. De l'inquiétude étira soudainement mon visage alors que je refermais la porte derrière moi. Une lueur dorée réconfortante m'attirais et je la découvrais. Assise, les yeux fermés, concentrée. J'hésitais à la laisser tranquille et repartir ou bien insister. Je posais un genoux à terre pour être à sa hauteur puis l'interpelais une nouvelle fois. Plus doucement. « Lexa ? »
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Sujet: Re: Déluge w/Ankara Mer 14 Juin - 0:32
DélugeLexa & AnkaraI am not the only traveler who has not repaid his debt. I've been searching for a trail to follow again. Take me back to the night we met. (Add it up → Shawn Mendes)Je cherchais en eux toutes ces questions, toute cette aide dont j'avais besoin. Je cherchais à me recueillir, à méditer, à fouiller dans les méandres de mon esprit quelque chose, un quelconque indice. Mais j'avais beau persévérer, rien ne venait. Ils demeuraient silencieux et d'ailleurs, je peinais à me concentrer car je devais sans cesse lutter contre ces émotions intérieurs qui me ravageaient, qui montaient en moi, créant comme un déluge, incontrôlable, violent et dévastateur. Oui, j'avais perdu tout contrôle de mes émotions depuis cette longue semaine sans toi. J'avais toujours su les contenir, me montrer forte, invincible, pourtant c'était tout ce que je n'étais pas en ce moment. Je me sentais faible et atteignable, une proie facile. Nia savait parfaitement que t'enlever me ferait plus de mal que de me tuer moi-même. Car te donner la mort, c'était me consumer de l'intérieur, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de mon être. Ce qui brûlait, c'était ces émotions qui me dévoraient, cette douleur qui hantait chacune de mes pensées. Je n'étais plus jamais tranquille. Je n'avais plus jamais de paix. Je n'arrivais plus à communiquer avec mes prédécesseurs. En fin de compte, la lueur des bougies n'était que très futile. -Lexa ? Je fus surprise d'entendre mon nom. Je n'avais que très peu de visite ou du moins, j'en acceptais peu. Bon nombre de personne de tout horizon venait pour m'offrir leurs condoléances. Certains venaient également me les présenter durant mes journées déjà bien remplies. J'étais obligée de les accepter et de les remercier. Oui, c'était l'intention qui compte. Ils faisaient comprendre qu'ils étaient en deuil, qu'ils comprenaient ma peine, par compassion. Mais j'en avais assez de tout ceux-là. Ceux que je recevais durant la journée étaient déjà bien assez éprouvants, je ne voulais pas de ceux durant mes heures de repos... Je préférais, justement, rester seule dans ces moments-là. Pourtant, suite à cette voix reconnaissable, je dus ouvrir les yeux. Mes paupières se soulevant lentement, je découvris petit à petit le visage de mon amie Ankara, la cheffe de guerre du clan des Louwoda Kliron. J'étais encore plus surprise de la découvrir ici. Je la pensais de retour auprès de son peuple. -Heya Ankara. Excuse-moi, je ne t'ai pas entendue entrer. Je me relevai, prenant appui sur le siège pour reprendre mon équilibre. Je n'étais pas réellement en état de la recevoir, si j'avais su, je me serais préparée, au moins la moindre des tenues plus présentables. Je préférais être avertie lorsqu'on me rendait visite, mais certainement que là, perdue dans mes pensées, je n'avais entendu frapper à la porte et elle s'était permise d'entrer. Je ne lui en voulais pas, car j'appréciais beaucoup Ankara. Je la connaissais depuis peu mais elle avait toujours eu confiance en moi et m'avais toujours soutenue. -Je ne pensais pas te revoir si tôt à Polis, déclarai-je, avant de poursuivre: comment vas-tu ? Tu sembles épuisée.
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Sujet: Re: Déluge w/Ankara Mer 14 Juin - 2:16
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Je ne voulais pas non plus la déranger, c'était la dernière chose qu'il lui fallait. Je me demandais comment Lexa faisait pour être Heda quand je vois déjà tout le travail que me donne mon propre titre. Surtout quand on pense à son âge. Devoir gérer un clan, ça devait aller mais alors plusieurs dont un qui foutait gracieusement la merde... Je n'osais même pas y penser ! « Heya. J'ai toqué mais je n'ai pas eu de réponse. Alors je me suis inquiétée. Mais je ne veux pas te déranger. Je peux te laisser seule si tu le souhaite. » Déclarais-je en esquissant un sourire. Je me redresse en même temps qu'elle. J'espère vraiment ne pas avoir fait une erreur en venant et surtout en la sortant de sa méditation. Je ne peux compatir à la douleur qu'elle ressent car je ne la connais pas et j'espère ne pas la connaître. Beaucoup pensent connaître la souffrance de l'autre de part leurs expériences. Pour moi, c'est impossible de comprendre véritablement parce qu'aucune douleur n'est pareille. Qu'elle soit physique ou mentale. Peut-être que je pense trop ? Le reste de ma famille ne sont pas comme moi, ils ne se posent jamais vraiment de questions. Ils vivent au jour le jour. Ils savourent chaque petite victoire. Et ils ont raisons, mais d'aussi loin que je me souvienne... J'ai toujours été réfléchie. Besoin de connaître le comment du pourquoi de chaque choses. « Je pensais revenir plus tard, mais la liste des Gona voulant se rendre à Polis est petite ce mois ci. » C'est ça aussi mon travail en tant que Hedagona. Choisir et lister les guerriers qui viendraient dans l'armée de Heda. Ce mois ci, ils ont étés peu, ce qui me surprend pas mal. « Je vais plutôt bien. Comme tu l'as vu, je suis fatiguée de la route, mais ça va passer. » Je lui adresse un nouveau sourire puis la taquine en déclarant : « Et puis j'ai meilleure mine que toi, depuis combien de temps n'as-tu pas dormi ? »
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Sujet: Re: Déluge w/Ankara Mer 14 Juin - 2:52
DélugeLexa & AnkaraI am not the only traveler who has not repaid his debt. I've been searching for a trail to follow again. Take me back to the night we met. (Add it up → Shawn Mendes)En fin de compte, ça ne me dérangeait pas tant que ça d'avoir de la visite ce soir-là. Les précédents, je broyais du noir. Je cherchais en moi les conseils des anciens commandants, je pensais à toi Costia jusqu'à ce que j'en perde le sommeil. Pourtant, les journées étaient longues. Au fil des jours, a chaque aube nouvelle, je me découvrais une mine un peu plus mauvaise que la veille. Il était obligatoire de porter mon maquillage de guerre chaque jour, pour ne pas laisser paraître mes traits tirés et marqués par la tristesse et le manque de sommeil, de nourriture également. Le mal me rongeait à m'en couper l'appétit, je ne mangeais que très peu, autant que je dormais. Des conséquences se voyaient à chaque acte que je commettais. Si je continuais ainsi, bientôt, mon corps lâcherait. Il me forcerait lui-même à prendre du repos. Mais je n'avais pas le choix que d'attendre ce moment-là... Car à part le temps, rien d'autre ne pouvait guérir cette plaie ouverte en mon coeur. Et la guerre, elle, n'attendait pas. Sur les paroles d'Ankara, je me contentai de secouer la tête. Non, sa présence ne me dérangeait pas, au contraire. Elle était une amie proche et j'étais contente de la savoir proche de moi. De sentir, même si encore lointaine, de la chaleur et pas seulement ces murs froids qui abritait cette chambre remplie de souvenirs douloureux. J'avais été la seule personne à la fouler depuis la dernière semaine écoulée et je devais reconnaître que non, Ankara ne me dérangeait pas. Au contraire, elle pourrait rester autant qu'elle le voulait. Après tout, c'est avec les amis tels qu'Ankara et Anya que j'allais parvenir au mieux à panser cette terrible blessure enfouie au plus profond de mon être. -Je vais plutôt bien. Comme tu l'as vu, je suis fatiguée de la route, mais ça va passer. Elle fit une pause, me sourit. Et puis j'ai meilleure mine que toi, depuis combien de temps n'as-tu pas dormi ? Je connaissais bien la route qui menait jusqu'à Kapastelt, pour l'avoir régulièrement empruntée. Louwoda n'était pas un territoire bien éloigné, mais Ankara devait avoir fait le voyage d'une traite pour arriver aussi rapidement être aussi marquée par le voyage. Plus les secondes passaient, et plus j'appréciais sa présence. Son simple sourire me consola de toutes ces peines, et ce simple geste valait plus que tous les messages de condoléances que j'avais reçu. En fin de compte, c'était ce dont j'avais besoin. Un peu d'attention, un peu d'amour. J'avais perdu le fil des jours, des nuits. Pour moi, ils étaient tous les mêmes, parce que la douleur ne s'en allait jamais, elle faisait aucune pause. Lors de mes rares heures de sommeil, je faisais des cauchemars. Je revoyais le souvenir bien lointain de mon village détruit et parfois la tête de Costia au pied de mon lit. A chaque fois, je me réveillais de ces rêves en sueur, tremblante, parfois même en larmes. Tous mes êtres chers avaient été tué de sang froid par la Nation des Glaces. Comment pourrais-je leur pardonner de tels actes ? -Ne t'en fais pas, tu n'as pas fait autant de route pour être renvoyée, tu es toujours la bienvenue à Polis. Puis, pour répondre à sa dernière question. J'ai rapidement cessé de compter. Disons que le sommeil est devenu... secondaire. D'un signe de la main, je l'invitai à s'asseoir sur les sièges, couverts de diverses fourrures d'animaux qui les rendaient confortables. J'aimais beaucoup les bougies, elles se comptaient par dizaine dans ma chambre, mais les fourrures, c'était encore autre chose. Mon lit en était couvert, chaque siège en possédait plusieurs. Le sol également, près du matelas ou près des chaises. Ainsi pieds nus comme je l'étais, je n'avais pas froid contre le sol de pierre. Je les enfouissais dans les poils des fourrures au sol. Je m'assis donc sur un siège, prenant place face à celui d'Ankara. -Je ne m'attendais pas à te recevoir, si j'avais su j'aurais été plus présentable.
Juste une petite précision, mais pas besoin de changer les précédents postes La Coalition n'est pas encore créée à l'heure et au jour de ce rp. Lexa en aura l'idée quelques mois plus tard et commencera son voyage à travers chaque clan d'ici la fin de cette année 2145, se voyant obligée d'enterrer la hache de guerre avec Azgeda
Ankara
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Sujet: Re: Déluge w/Ankara Mer 14 Juin - 10:39
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Je passais une main dans ma chevelure dorée et rebelle pour remettre quelques mèches en ordre, généralement, lorsque je venais à Polis, j'étais bien mieux coiffée et mieux habillée. Mais en ces temps de deuil, ce n'était pas la chose principale pour moi. J'avais l'habitude de porter un masque d'impassibilité au quotidien, mais je me doutais bien que si j'avais retrouvé la tête d'un de mes parents ou bien amis au pied de mon lit, ce masque ne tiendrait plus. Il glisserait sous le poids des larmes. Et j'admire le courage de Heda qui, malgré la douleur, ne craque pas en publique. Encore une chose dont j'ignore le secret. Je hoche la tête avec mon mince sourire sur les lèvres. Je n'aurais pas pris la mouche si j'avais été renvoyée. Je respectais bien assez Lexa pour comprendre ses raisons. « Mochof. » La remerciai-je. Je l'écoutais avec attention me déclarer qu'elle ne dormait que trop peu. J'aimerais tellement lui dire que cette souffrance passera, que le sommeil reviendra et que tout iras pour le mieux. Mais c'est impossible car je ne sais pas. Je ne suis même pas sûre que cela reviendra. Je préfère ne pas parler de ce que je ne connais pas, mais je ne peux que lui donner mon avis ou mes conseils. « Tu as pensé à demander à un guérisseur s'il pouvait t'aider ? Peut-être qu'un peu d'extrait de racine de valériane ou de fleur d'aubépine pourraient t'apporter un peu de détente. » Facile à dire, dans la vallée du Louweda Kliron, il était possible de trouver des plantes pas touchées par Pramfaya mais j'ignorais si autour de Polis cela était trouvable. Je fais une moue l'espace d'un instant en me rendant compte de l'inutilité de ma question. Peut-être y a t-elle déjà pensée. Lexa finit par me présenter une chaise de la main. Je la remercie de l'invitation puis m'assieds après elle. La fourrure rembourrée me fait soupirer d'aise. Oui, après une journée à cheval, s'asseoir sur quelque chose d'aussi doux et moelleux, ça fait du bien. Suite à sa remarque, j'affiche un petit air amusé avec un signe de main : « Ne t'inquiète pas, je ne dirais à personne que le Heda porte des robes de nuit pour dormir. » Beaucoup de natifs doivent penser que Heda n'est pas une personne comme les autres. Qu'elle n'a pas besoin de se laver, de se changer, comme s'il ne s'agissait pas d'un être humain à part entière. Bon, certes, il y avait la Flamme mais quand même. Je prends un air plus sérieux et plus réconfortant. « Tu sais, si tu as besoin de parler. Que ce soit de ce qu'il s'est produit ou de ce que tu ressens, je suis présente. Je le serais toujours. » Oui, même si elle souhaite juste parler du beau temps, je serais là. Je ne suis pas le genre de personne qui laisse tomber ses amis lorsqu'ils ont une période compliquée.
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(Ah oui, pardon xD)
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Sujet: Re: Déluge w/Ankara Ven 30 Juin - 5:12
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Je passe mes doigts dans ma chevelure dorée le temps d'essayer de réfléchir à une solution pour venir en aide à Lexa. Nyko, le guérisseur ne pouvait pas grand chose pour abréger la peine de la Natblida. Cela aurait put être d'un grand secours une potion faisant se calmer la souffrance mentale. Cela serait magique et utile. Mais ce serait trop simple. Les obstacles sont fais pour être surmontés, bien que certains soient bien plus difficile que d'autres. On ne peux rien contre cette douleur qui semble ravager mon amie et c'est peut-être ce qui me frustre le plus. Ne pas pouvoir lui ôter ce poids douloureux des épaules ne serait-ce qu'un instant. J'aimerais pouvoir le lui faire oublier. Mais comment oublier une chose pareille ? Si on pouvait le faire, nous ne serions plus humains. Alors je m'efforce d'essayer de l'apaiser comme je le peut. En lui parlant et en montrant que je suis présente. J'imagine que pour ma part, je serais enclin à la vengeance face à un acte de la sorte. Mais ne dit-on pas que tant que la vengeance est en réflexion, la blessure reste ouverte ? Je remarque que son regard fuit le mien. Je baisse un instant le regard puis ferme un instant les yeux. Lexa pourra toujours craquer face à moi. Je lui suis loyale et ce qu'il se passe ou se dit entre nous resteras toujours du domaine privé. Jamais il ne me viendrait à l'esprit de me sentir supérieur à mon amie parce qu'elle ne peut plus contenir ses émotions. Je serai toujours présente pour effacer ses larmes et pour tenter de la réconforter.
« Je ne peux prétendre savoir ce qui est meilleur pour toi. Je peux seulement te dire que lutter contre ces émotions néfastes te consumeront. » Déclarais-je d'une voix douce. Je pose ma main sur la sienne. « Cesse de lutter... Laisse venir... Parce que même si c'est horrible, douloureux et déchirant, tu en ressortira bien plus forte. » Encore une fois, c'est facile à dire. Laisser ces émotions négatives venir les fera partir plus vite. J'en suis persuadée. Je serre un peu plus sa main dans la mienne. « Les larmes ne signifient pas la faiblesse, Lexa. Car nous avons tous nos blessures. Nous avons tous versé des larmes dans notre vie. » Biensure, je ne lui dit pas de se laisser aller en publique. Mais si cela devait arriver, ce que je n'espère pas, je suis certaine qu'elle ne perdra pas ses sujets. Parce qu'elle est humaine et parce que nous avons beau nous cacher derrière nos tempéraments bourrus, nous recherchons tous l'humanité. Pour ne pas nous perdre. « Pour être honnête. Je pense que tu devrais en parler à quelqu'un en qui tu as vraiment confiance. Parler de ce que tu ressens, de tes peurs et de ce qui te fait mal... Peut-être que vider son sac peut aider parce que tu ne serais plus seule à porter ce fardeau. Il faut du courage pour avouer que l'on a besoin d'aide pour surmonter un obstacle. » Je ne pense pas à moi directement, je ne suis pas la seule personne proche de Heda. Je pense d'avantage à Anya ou bien Titus. Des personnes qui ont toujours étés présentes et en qui elle a une confiance aveugle. Je lui adresse un sourire réconfortant, en espérant réussir à lui donner de bons conseils.
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Sujet: Re: Déluge w/Ankara Sam 1 Juil - 11:33
DélugeLexa & AnkaraI am not the only traveler who has not repaid his debt. I've been searching for a trail to follow again. Take me back to the night we met. (Add it up → Shawn Mendes)J'avais été la seule à fouler le sol de ma chambre durant ces derniers jours. Elle était froide, sans vie, remplie de souvenirs déchirants. L'atmosphère était lourde, irrespirable, la tension y régnait. Je n'autorisais en principe personne à y entrer depuis le décès de Costia. Les moments où je m'y trouvais étaient mes moments à moi, où je pouvais me mettre à la recherche de l'âme défunte de ma compagne. Cela me surprenait, mais la présence d'Ankara amenait une toute autre ambiance dans cette pièce. Comme si son arrivée y amenait un souffle nouveau, un air de fraîcheur. Ca me faisait du bien de la voir. Je sortais de mon cadre habituel, des personnes que je rencontrais chaque jour comme Titus, Anya ou quelques gardes qui ne savaient même plus comment s'adresser à moi de peur de me froisser. Ankara s'adressait à moi pas comme un gardien de la flamme, pas comme une soeur, pas comme des sujets, comme une amie. Tout simplement. Sa voix forte parvenait à me donner assez de courage pour lever mon regard vers elle. Anya ne m'avait jamais appris à baisser les yeux, toujours à regarder droit. Baisser le regard était un signe de faiblesse et de soumission. Hors, je n'étais pas soumise à Ankara, j'étais juste à bout de force. Je n'en pouvais plus de lutter, je n'en pouvais plus de revoir cette même pièce chaque jour, je n'en pouvais plus de cette douleur incessante qui me privait de sommeil, de faim, de vie. Lorsqu'elle me prit la main, je ne pus m'empêcher de laisser échapper un frisson et d'écouter ses paroles avec attention. J'avais perdu l'habitude des contacts physiques, ils s'étaient envolés aussi brusquement que la vie avait été arrachée à Costia. -Pour être honnête. Je pense que tu devrais en parler à quelqu'un en qui tu as vraiment confiance. Parler de ce que tu ressens, de tes peurs et de ce qui te fait mal... Peut-être que vider son sac peut aider parce que tu ne serais plus seule à porter ce fardeau. Il faut du courage pour avouer que l'on a besoin d'aide pour surmonter un obstacle. Il est vrai qu'hormis Anya le soir même où j'avais découvert la vérité, je n'en avais parlé à personne. J'étais arrivée le lendemain matin dans la salle du trône, éreintée, épuisée, déprimée, mais je n'en avais rien dit, rien montré, à qui que ce soit. Même à Anya et Titus. Je n'évoquais rien, je me contentais de remercier les avis de condoléances des gens qui me les présentaient. Car la nouvelle avait fait le tour de Polis en à peine quelques heures. Polis, et au-delà. Je ne voulais pas donner à mon peuple l'image d'une Heda faible qui ne pouvait contenir ses sentiments. Alors je les laissais me dévorer de l'intérieur, bien qu'il n'y avait plus grand chose à y sauver. Tout s'était effondré, détruit. J'étais une âme en dérision. Je décrochai mon regard de celui d'Ankara encore une fois car ses paroles avaient su m'atteindre. On avait passé mon enfance et mon adolescence à me faire comprendre que pleurer, ce n'était pas pour les guerriers. Que ressentir des émotions étaient néfastes. Mais suite à ce terrible évènement, je compris qu'à la mort de mes parents quand j'étais petite avait laissé une fêlure en moi. Cette fêlure ne me permettait pas de retenir ces émotions. A peine fragilisée, ils la brisaient et s'enfuyaient. Je ne pouvais pas les contenir. Ce n'était pas dans ma nature, malheureusement. C'est quand mes yeux se remplirent de larmes à nouveaux que je compris que mon corps était lui aussi à bout émotionnellement. Mon regard devint brillant, prêt à lâcher à nouveau sous le poids de la perte. Elle avait raison, je devais me confier. Il n'avait pas fallu longtemps à mon coeur pour qu'il le comprenne lui aussi et il n'aurait pu attendre un jour de plus. -J'ai remué ciel et terre pour la retrouver. Je niais les paroles de Titus qui avait osé me dire que plus les jours passaient, plus les chances de la retrouver étaient faibles. Je me suis voilée la face, jusqu'au dernier instant. Je ne voulais pas admettre cette possibilité. Encore aujourd'hui, je n'arrive pas à croire que... Que tous ces efforts ont été vain. Qu'elle ne reviendra plus jamais.
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Sujet: Re: Déluge w/Ankara Sam 1 Juil - 17:54
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Je sais qu'au début on est prêt à mourir pour chaque blessures. Chaque douleur. Chaque mot. Puis aussi étrange que cela n'y parait... On s'habitue et on devient plus fort. On peut survivre à n'importe quoi. Je regarde Lexa. Comment réussit-elle à ne pas craquer ? Elle semble s'y interdire. Ne pas pleurer, ne pas hurler serait comme interdire aux éléments de se déchaîner. Ses yeux deviennent brillants, la lumière des bougies les faisant étinceler de couleurs chaudes. La voir soudainement ainsi me pinçait le cœur. Je me lève de ma chaise pour m'accroupir devant elle, gardant sa main dans la mienne. Cela lui éviterait peut-être de puiser dans sa force pour qu'elle redresse le regard. Mon visage porte un air grave, compatissant mais réconfortant. « Non Lexa. Elle ne reviendra pas. Mais elle existera toujours tant que tu ne l'oublie pas. » Déclarais-je. Je pose mon autre main contre sa joue. « Elle continuera de vivre à travers toi. Grâce à toi. Dans ta mémoire et dans tes souvenirs. » Je sais à quel point cela peut ne pas être assez. Je me doute qu'elle souhaite pouvoir prendre Costia dans ses bras. Pouvoir la toucher, qu'elle soit palpable. Mais cet espoir est vain. « Tu as fais ce qui était humainement possible. Tu ne peux te blâmer de ne pas avoir pu en faire plus. » Le temps emporte tout sur son passage, mais il n'emporte jamais les souvenirs car ils sont là, bien présent. Impalpables mais tellement important que même un aveugle pourrait retrouver un souvenir perdu dans un brouillard. C'est ce qui fait notre force. C'est ce qui fait de nous des êtres humains. « Azgeda paiera pour cet affront. Par ta main ou par le temps. L'injustice ne reste jamais impunie très longtemps. » Je ne parle même pas du Jus drein jus daun. L'ouragan finit toujours par revenir là où le vent à commencé à souffler.
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Sujet: Re: Déluge w/Ankara Lun 3 Juil - 0:57
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Comment je voyais Lexa en cet instant ? Comme un Heda bien plus fort que je le pensait. J'ignore si j'aurai pu survivre face à une telle chose. Je n'ai pas la force que Lexa peut avoir. Certes, on m'a appris que les émotions étaient une faiblesse. Mais comment ne pas en ressentir ? On peut se cacher derrière un masque. Mais on ne peut pas ne rien ressentir. Comment ne pas ressentir de la colère face à une injustice ? Comment ne pas ressentir de la tristesse à un rite funéraire ? Comment ne pas être empathique face à une amie qui a vécue un acte cruel ? Cela est impossible. Nous manquerions bien trop d'humanité. Je ne vois pas Lexa comme une personne faible ou perdue dans une peine de cœur. Je vois Lexa comme une véritable Heda qui continue de se solidifier malgré les fêlures. Alors oui, depuis un moment notre Heda a mal. Cette douleur ne la lâchera pas de si tôt. Mais elle finira par se transformer en une chose positive. Cela la rendra forte. Le premier qui considérerait notre Commandeur comme faible serait bien dans l'erreur. Car personne n'est un jour devenu fort en montrant comment une autre personne est faible. Quelques larmes roulent le long de ses joues. Le contacte de sa main contre la mienne me fait frissonner. Face à ces paroles pleines de sens, mes lèvres affichent un mince sourire. Je hoche la tête. « Et ce feu deviendra un brasier. » Déclarais-je convaincue. « Parce que le peuple est et sera toujours en harmonie avec son Heda. » Je n'ai aucun doute là dessus. Je vois le peuple comme des petites lumières qui peuvent former une énorme flamme ensemble. Azgeda a prit des vies qui ne lui appartenait pas. Azgeda a fait des veufs et des orphelins. Il est temps que le feu de Lexa soit réuni avec celui du peuple afin d'embraser les terres du Nord. Et les assassins seront consumés par la vengeance. Jus drein jus daun...
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Sujet: Re: Déluge w/Ankara Lun 3 Juil - 1:59
DélugeLexa & AnkaraTout oeuvre digne de ce nom, un poème, une musique, une peinture, une sculpture, tente de transformer la solitude en ouverture, la souffrance en communion, les cris d'appel en chant, chant qui résonne par delà les abîmes creusées par la séparation et la mort. (François Cheng)Nos paroles n'avaient été que factices jusqu'à lors et pourtant, toute cette présence, toute cette discussion, aussi simple soit-elle, je sentais tout ce soulagement qui m'enivrait. Il ne perdurerait pas toujours, juste quelques heures, justes quelques instants, moments qu'Ankara continuerait de partager avec moi. Parce que sa présence me changeait les esprits, elle m'ouvrait sur de nouveaux horizons, elle m'aidait à voir de l'avant, elle m'aidait à me redresser, me renforcer, user de cette tristesse si profonde pour en faire un avantage. La vengeance. L'envie de se battre. Le désir de vaincre. Pour mon peuple. Pour Costia.
Comme l'a prononcé Ankara, Costia continuerait de vivre à travers moi, à travers son peuple. Je poursuivrai de faire perdurer son souvenir, sa personne qui m'avait tant marquée et ce depuis notre première rencontre. C'est alors que je revis en flash les moments importants de notre vie à deux. Notre premier regard. Notre premier sourire. Notre premier contact. Notre premier baiser. Chacune de ces visions fit serrer mon coeur sous le poids lourd de leur signification propre. Je rouvris les yeux, retombant dans ce monde terne, triste. Ankara était toujours là, auprès de moi, me témoignant présence et chaleur, que je me prenais à affectionner plus de seconde en seconde. Pour rien au monde je n'aurais voulu la laisser s'en aller, pour rien au monde je n'aurais voulu me priver de ces moments, aussi infimes et courts soient-ils, d'un ressenti que l'on pourrait appeler bonheur. Car en partant, ce fut tout ce que Costia emporta. Plutôt que de m'amener à ses côtés, elle a pris tout ce qui faisait de moi une femme aimante et aimée. Ce n'était pas elle la coupable, je ne pourrais jamais éprouver un seul sentiment de colère pour Costia, mais contre Azgeda, c'était tout autre chose. La haine était ce qui allait nourrir mes prochains mois dans cette guerre sans merci. Puis, je ferai face à la rédemption, je ferai face à une recherche de paix. -Et ce feu deviendra un brasier. Parce que le peuple est et sera toujours en harmonie avec son Heda. Un brasier. Jus drein jus daun. Voilà sur quoi je devais me concentrer désormais. Contrôler que les flammes ravivées par Azgeda ne me brûlent pas moi, mais eux. L'harmonie avec son peuple. Je m'étais trop focalisée sur Costia ce dernier mois en ces temps de guerre. Je me devais d'être à l'écoute de mon peuple, d'exécuter ses souhaits et désirs. J'étais leur guide, la flamme qui les guidait à travers les ténèbres pour pouvoir un jour, du moins je l'espère, trouver la lumière. C'était ainsi que je me voyais, une guide, prête à tout pour eux afin qu'ils ne doutent jamais de moi. Et cette personne qui avait su trouver en moi la lumière ce soir-là, c'était Ankara. Qui avait parcouru des territoires entiers pour me rejoindre m'accompagner dans cette dure période, qui n'avait pas hésité une seule seconde à venir me retrouver. Dans ces moments-là, je comprenais que j'étais importante. Pas seulement en tant que Heda, mais simplement que j'avais ma place dans le coeur de certaines personnes. Que ce soit Anya, Titus ou Ankara, je savais que je comptais pour eux. En moi, ils voyaient autre chose que la commandante, ils voyaient une femme, tout simplement. Un femme avec pour défaut d'avoir trop de sentiments et comme qualité d'être d'une justesse débordante.
Je voulais que ce contact perdure, je ne voulais pas prendre le risque de la laisser s'en aller. J'en avais assez de la solitude, du moins pour ce soir-là. J'avais besoin d'elle et je voulais le lui faire comprendre. J'en avais assez d'être seule entre ces 4 murs froids, sans vie et tristes. Son odeur avait peu à peu déserté les lieux depuis bien des semaines, tout comme l'espoir de la retrouvé qui avait fini par disparaître dans un souffle. Je voulais qu'une vie habite à nouveau cette chambre, même s'il n'en était que pour quelques heures. Les larmes s'étant momentanément arrêtée, je décidai alors de nuire à cet espace qui demeurait entre nous deux. Sans lui laisser le choix ou même le temps de comprendre ce qui était en train de se dérouler, je posai mes lèvres sur les siennes dans un baiser d'appel à l'aide, de détresse. J'avais besoin de son air pour ne pas me noyer sous ces émotions qui ne cessaient de m'attirer vers les abysses.
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Sujet: Re: Déluge w/Ankara Sam 15 Juil - 14:04
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C'est avec le temps que nous reconnaissons nos vrais amis. Ceux qui ne partent pas durant les moments les plus complexes. Ces amis là, ils sont capable de descendre a plus bas pour vous tendre la main afin de vous élever au plus haut point. C'est le genre de personne qu'on ne peut compter que sur les doigts d'une main. Mais avec eux, on est sûre de ne jamais être déçu. Lexa semblait reprendre un peu de poil de la bête. Ses larmes ne coulaient plus et dans son regard, je la sentait plus déterminée. Pas moins souffrante, mais sa force commençait peut-être à revenir ? Accroupie devant elle, le visage de Lexa s'approche du miens et ses lèvres s'emparèrent des miennes dans un besoin irrémédiable de contacte. Je suis plus que surprise, mon cœur loupe un battement face à ses douces lèvres. Un frisson me traverse l'échine entièrement, faisant frissonner mon âme. Comment devais-je réagir ? Je répond à son baiser avec délicatesse puis pose ma main contre sa joue, reculant mes lèvres pour murmurer quelque chose.
« Lexa, est ce que tu es sûre de vouloir ça de moi ? » Demandais-je doucement.
Je ne voulais pas que par tristesse, Lexa se mette à faire une chose qu'elle regretterait plus tard. Elle avait assez de poids sur les épaules, autant ne pas en rajouter. Je caresse sa joue du dos de mes doigts. Je ne voulais pas non plus qu'elle se sente obligée de quoi que ce soit ou de m'éviter par la suite dut à un malaise. Mes yeux azur se perdaient dans l'émeraude des siens.
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Pardon, c'est très court :O
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Sujet: Re: Déluge w/Ankara Mar 25 Juil - 4:12
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Ses yeux luisant d'un éclat doré par la lumière des flammes de bougies m'en donnait une idée. Je n'ai jamais aimé une personne comme elle avait put aimer Costia. Mais la solitude, bien qu'elle ne soit pas la même, je la connaissait que trop bien. Je l'avais vécu en perdant Osana. Et quand une personne qui compte à nos yeux expire son dernier souffle, alors on se retrouve à maudire tout ce qui nous entoure. On se retrouve même quelques fois à maudire la personne défunte. Parce qu'elle nous a quitté. Parce qu'elle nous a abandonné. Parce que sans elle, le monde ne porte plus cet éclat lumineux. La nourriture devient cendre dans notre bouche et l'eau nous brûle la gorge. Plus rien n'est pareil. Il n'y a plus de couleurs. L'obscurité nous atteint. Comme piégée au cœur d'une tornade. Et c'est dans toute cette horreur que nous devons survivre. Nous accrocher. Nous battre. Mais l'envie n'est pas là, on se surprend à voir cet être chère partout. Dans le reflet d'une eau trouble. Chaque chose que nous voyons, que nous possédons devient lié à cette personne. On est dévorés de l'intérieur par les souvenirs qui deviennent cauchemars. Puis un jour, à force de lutter, l'éclat de l'aube apparaît et il nous éclaire de cette lumière chaude. C'est à cet instant que nous voyons les mains tendues vers nous. Des mains tendues que nous n'avions pas soupçonnées un seul instant capable de nous aider. Certains osent les saisir pour retrouver les couleurs de la vie. D'autres n'y parviennent pas. Car si la main peut aider, elle peut aussi nous blesser. Je serai prête à tout pour que Lexa puisse revoir son propre éclat. Même si je dois la porter sur mes épaules afin qu'elle dépasse l'obscurité. Je l'observe un moment puis hoche la tête légèrement de haut en bas.
« D'accord. Je reste à tes côtés ce soir. » Répondais-je dans un murmure.
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Sujet: Re: Déluge w/Ankara Lun 7 Aoû - 0:14
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Les mains de Lexa viennent saisir les mienne. Je me lève alors pour la suivre. Mon regard plongé dans le siens, je suis totalement absorbée dans ma contemplation. Plus rien ne semble exister. Pas même les bruits extérieurs. Nous nous enfermons dans une bulle invisible et protectrice. Lexa m'attire alors vers elle et je réponds tendrement à son baiser. Je lui offre une douceur dont je pensais ne jamais être capable. Doucement, je passe une main contre ses hanches. L'effleurant au départ de mes doigts. Sa chemise de nuit est légère, elle épouse parfaitement ses formes agréables aussi bien à la vue qu'au toucher. Ma main se déplace dans le creux de son dos. Je l'attire vers moi dans une étreinte passionnée. Je l'attire vers moi, autant qu'elle m'attire vers elle. Mon autre main longe son bras pour atteindre sa chevelure soyeuse dans laquelle mes doigts viennent se perdre. Mes lèvres viennent doucement quitter les siennes, juste l'espace d'un instant où je les effleures. Mon coeur bat plus vite et plus fort contre ma poitrine. Je dépose de doux baisers contre le coin de ses lèvres jusqu'à la naissance de sa mâchoire. Dessinant un chemin invisible. Je reviens tendrement contre sa bouche pour un baiser plus passionné.
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Sujet: Re: Déluge w/Ankara Lun 7 Aoû - 15:23
DélugeLexa & AnkaraTout oeuvre digne de ce nom, un poème, une musique, une peinture, une sculpture, tente de transformer la solitude en ouverture, la souffrance en communion, les cris d'appel en chant, chant qui résonne par delà les abîmes creusées par la séparation et la mort. (François Cheng)Lors du baiser, une bulle se construisit autour de nous, nous englobant toutes entières, nous coupant du monde. Comme si rien ne pouvait venir perturber ce moment, comme si rien ne pouvait le ternir, comme si rien ne pouvait l'abréger. Même le temps semblait buter contre notre bulle. Les secondes s'égrainaient plus lentement. Comme si la vie avait décidé de nous laisser une chance, comme si elle avait décidé de rallonger ces instants si brefs, alors qu'ils étaient si intenses, si partagés. Dans ma solitude, j'avais enfin trouvé un compagnie, une chaleur réconfortante. Je sentais mon coeur battre à nouveau. Cognant dans ma poitrine, il vivait pour quelqu'un à nouveau. Le temps d'une nuit, certes. Mais ici, dans cette chambre qui garderait ce secret, j'aurais été capable de tout pour Ankara. En ces instants, elle était mienne, comme Costia le fut auparavant. Hors je ne voulais pas offrir ce destin à la Hedagona. Elle méritait bien plus que cela. Être déclarée comme mienne assurait un avenir trop dangereux. Je n'étais pas prête à faire courir ce risque à qui que ce soit d'autre.
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Sujet: Re: Déluge w/Ankara Mar 22 Aoû - 19:48
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J'ignore combien de temps est passé, peut-être une heure. Peut-être plus. Je ne cherche pas à comprendre. Nue dans les fourrures de Lexa, je reste silencieuse. Je passe mes doigts dans sa chevelure, observe ses tatouages que peu ne peuvent se venter d'avoir vu mais les miens également. J'espère avoir pu lui insuffler un peu d'oxygène et de réconfort avec mes gestes. J'ai été une amante d'une nuit et cela n'irait pas plus loin. Je restais avant tout une amie. Une amie qui s'est donnée corps et âme à changer cette tristesse ressentie en douceur. Une amie qui a comblé un vide. Je la prend doucement dans mes bras afin de l'étreindre. Je souhaitais la protéger quelques secondes de plus contre la froideur de la pièce.
« Un jour, tu trouvera ta lumière Lexa... Je te le promet. » Murmurais-je. Elle trouverait cette lumière qui attire et hypnotise les émotions chaudes et qui rejette la tristesse et la douleur. J'étais incapable de lui offrir cela, mais j'étais persuadée au plus profond de moi qu'elle trouverait quelqu'un. Une personne qui illuminera son quotidien peut-être plus intensément que Costia. Lexa était encore capable de briller, je ne perdais pas espoir pour elle.
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Sujet: Re: Déluge w/Ankara Mar 22 Aoû - 22:24
DélugeLexa & AnkaraTout oeuvre digne de ce nom, un poème, une musique, une peinture, une sculpture, tente de transformer la solitude en ouverture, la souffrance en communion, les cris d'appel en chant, chant qui résonne par delà les abîmes creusées par la séparation et la mort. (François Cheng)Les yeux clos, je laissais le souffle régulier, profond, d'Ankara me bercer. Je tentais de calquer le mien sur son rythme, en vain. Mon esprit me ramenait sans cesse vers ces souvenirs auxquels je ne pouvais faire face. Alors quand je me sentais perdre pieds, quand je me sentais emporter par le déluge, je rouvrais les yeux. Et je découvrais la jeune femme, étendue près de moi, veillant sur moi. Lorsque nos regards se croisaient, je me sentais reprendre possession de mon être, de mon esprit. Je domptais le déluge qui faisait de moi ce que j'étais ces derniers jours. Mais alors que cette semaine eut l'effet d'un véritable coup de poignard dans le coeur, cette soirée fut bien la seule où j'étais parvenue à m'évader. M'évader de cette prison qu'était devenu mon coeur brisé. J'étais coincée sous ses décombres, incapable d'en émerger.
Je me laissais aller au gré de ses caresses. Ses doigts se mêlant dans mes tresses brunes, frôlant ma peau tiède, découvrant les marques à jamais dessinées un peu partout sur mon corps. Ce lit n'était plus froid. Ce lit n'était plus synonyme de mort. Nous étions à nouveau deux à y avoir trouvé notre place. Ce n'était que temporaire et je le savais. Je savais que cette union n'avait pas lieu d'être, faute de sentiment. Je savais que cette soirée était unique en son genre. Je savais qu'Ankara était prête à tout pour moi, alors que je ne l'aurais pas cru au départ. Nous nous connaissions si peu et le temps d'un soir, de quelques heures tout juste, nous en avions appris bien plus l'une sur l'autre que sur plusieurs mois. Nous étions proches désormais. Et je savais qu'Ankara était une femme de confiance, en qui je pourrais me confier sans peur d'être jugée et d'avoir la profonde certitude d'être conseillée au mieux. Les mots qu'elle avait prononcé ce soir-là n'étaient de loin pas oublié. Ils continuaient de résonner dans ma mémoire, tandis qu'avec leur aide, je tentais de me reconstruire. Mais il ne faudrait pas seulement de la volonté, pas seulement des mots. Il faudrait user de temps également. Je frémis doucement, me laissant agréablement aller, lorsque ses bras m'entourèrent. Cette chaleur me réconfortait, m'inspirait. J'étais si bien blottie contre sa peau douce. J'aurais aimé y rester plus longtemps. Alors fermant les yeux encore une fois, je me laissai voguer, saisissant chaque seconde, la savourant comme ça allait être la dernière. "Un jour, tu trouveras ta lumière Lexa... Je te le promets." Rouvrant les yeux, je découvris son regard bleuté, le mêlant à mes iris vertes. Je la scrutai quelques secondes avant de me rabattre contre le creux de son cou, soupirant, alors que mes doigts parcouraient doucement ses côtes. "Merci d'être restée, Ankara. Merci pour tes mots." Lâchai-je dans un souffle. Je ne voulais pas mettre fin à cet instant et pourtant je le devrais. Cette décision reposait sur moi-même et je ne voulais pas profiter plus d'Ankara. Elle avait déjà fait énormément pour moi. Il était temps pour elle de retourner voir ce monde que je ne verrais plus jamais de la même manière. Peut-être de façon meilleure désormais, car la jeune femme avait contribué au long chemin de la reconstruction.
Je ne dis plus rien. Préférant garder mes mots pour moi-même. Rien ne servait de parler dans ce genre d'instants. Seule l'alchimie entre les deux corps, les deux esprits, comptait. Ils pouvaient se comprendre sans mettre de mots sur ce qu'ils ressentaient. Leurs mouvements, leurs regards, le faisaient pour eux. Alors je décidai de rester ainsi encore quelques instants. Jusqu'au moment où je me sente prête moi aussi, d'affronter ce monde sous un nouveau jour, sous l'aube naissante.